Qu’est-ce qu’un shōjo ?

Les Japonais depuis plusieurs années se sont clairement imposés dans le domaine du divertissement et des loisirs grâce aux mangas. Très populaires au Japon mais aussi partout dans le monde, les mangas se déclinent en plusieurs styles. Découvrez donc dans cet article, le cas spécifique du shōjo manga.

Le shōjo manga : la définition la plus populaire

Le shōjo manga est une forme de mangas particulièrement destinés à un public féminin. En réalité, il ne possède pas de définition stricte. Il est donc identifié par un style narratif, des images et une présentation qui lui sont propres.

Cela n’empêche, de nos jours, le shōjo est particulièrement considéré comme une catégorie particulière de mangas.

Pour la plupart des amateurs de ces bandes dessinées japonaises, il correspond à un style spécifique que l’on retrouve au sein d’un magazine spécialisé. Défini sous cet angle, le shōjo manga peut sembler un peu abstrait, car il ne différencie pas suffisamment les magazines de la cible à laquelle ceux-ci sont adressés (les écolières, les adolescentes et les jeunes adultes).

Le shōjo manga : un style féminin à la base

Un mangaka en train de dessiner un manga shojo

Le shōjo manga est à la base un manga essentiellement destiné aux filles. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il se retrouve dans des magazines spécialisés en la matière. Si aujourd’hui, les adolescentes peuvent lire tous les types de mangas, y compris les shōnen, c’est parce que le monde a, heureusement, beaucoup évolué depuis.

En réalité, c’est d’abord en 1980 que les shōjo manga (mangas destinés aux filles) ont connu leur plus grande évolution. Dès le début de ces années, ceux-ci se sont énormément diversifiés, donnant accès à une incroyable variété de mangas féminins.

On dénombre notamment des mangas féminins comiques, d’autres destinées aux jeunes filles (qui contenaient quelques fois des éléments à caractères sexuels) et plusieurs autres du même genre.

D’autre part, l’histoire retiendra principalement deux œuvres essentielles en matière de shōjo : Nakayoshi paru au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et Ribon (quasiment dans la même période).

L’évolution du style shōjo dans le temps

Il convient avant tout de préciser que le shōjo n’était pas à la base un style reconnu comme tel. Au départ, il était simplement considéré comme une partie du shōnen manga. Étant donné que le shōnen était la principale référence, tous les auteurs qui produisaient des shōjo suivaient exactement le même style que le shōnen. Le véritable changement s’opère finalement autour de 1950.

En effet, il se produit dès cette époque un événement assez spécial : une pénurie de dessinatrices de shōjo. Cependant, c’est à cette même période que l’on observe l’avènement de nouveaux styles graphiques très originaux. À partir de ce moment, le shōjo prend une nouvelle tournure. Son style devient plus original que jamais et il devient de plus en plus adopté par les Japonais. Toutefois, ce n’est qu’autour de 1970 qu’il se sépare clairement du shōnen.

Shōjo et shōnen : une limite difficile à définir

Depuis 1990, les choses ont énormément évolué. Trente ans plus tard, il est assez difficile de dire clairement qu’elle est la limite véritable entre le shōjo et le shōnen. De nombreux auteurs basculent aisément du shōjo au shōnen, tout comme l’inverse est aussi valable.

Après, l’on observe aussi depuis quelques années que de plus en plus de thématiques typiques du shōjo se retrouvent très abordées dans le shōnen. Cela rend la limite entre les deux difficiles à définir. Enfin, il faut aussi dire qu’il se produit au sein des lecteurs un véritable mélange. Désormais, du shōnen au shōjo, il semble ne plus y avoir de différences. N’importe qui peut lire le style qui lui paraît le plus convenable.

Les Shōjos les plus populaires

Depuis leur arrivée, certains shōjo n’ont pas laissé les lecteurs insensibles. Voici 3 shōjo parmi les plus populaires :

  • Nana : œuvre du célèbre mangaka Ai Yazawa (Paradise Kiss, Je ne suis pas un ange, Gokinjo etc.) et meilleur shōjo manga de l’année 2000
  • Fruits basket : édité en 1998, celle-ci fut rédigée par Natsuki Tayaka
  • Blue Spring ride de Sakisaka

Leur popularité réside particulièrement dans la pertinence et dans la réalité des histoires qu’ils traduisent. La plupart des shōjos sont bien sûr disponible sur les sites de streaming d’animes pour le bonheur de tou·te·s !

Yohann Baldru mode manga

Je suis le rédacteur principal de ce blog, mangaseries.fr, qui occupe mon temps libre depuis plus d'un an à l'heure où j'écris ces lignes. J'ai découvert le manga au lycée et je n'ai jamais décroché... Depuis, je lis tout ce qui me tombe sous la main et je m'efforce d'en écrire moi-même, avec plus ou moins de succès. J'ai même entamé la réalisation d'un petit manga. Je m'intéresse bien sûr aussi aux animes et à la culture japonais en général. Je ne suis pas encore assez doué pour vous faire partager tout ce qui me passe par l'esprit mais je travaille dessus ! Je vous remercie de votre visite et vous souhaite une bonne continuation sur mangaseries.fr !