Il y a une semaine, un nouveau manga a fait irruption sur la couverture du magazine Shonen Jump, créant une onde de choc dans la communauté des fans de Shōnen. Certains voient en Kagura Bachi l’avenir du genre, d’autres le rejettent d’emblée alors que certains, plus prudents, préfèrent attendre avant de se prononcer. Une chose est sûre, le manga imaginé par le mangaka Takiru Hokazano ne laisse personne indifférent.
Sommaire
Un mangaka sous pression
Pour Takiru Hokazano, le créateur de Kagura Bachi, l’enjeu est de taille. Après avoir publié quelques one-shots, il signe ici sa première série, et pas des moindres. Il doit faire face à une pression sans précédent, celle de réussir à graver son nom dans l’histoire du manga Shonen. Mais voyons plutôt de quoi il retourne.
Un héritage en acier
Kagura Bachi débute avec Chiro Konishigi, un jeune apprenti qui apprend auprès de son père, le plus célèbre forgeron du pays. Chiro s’investit dans l’apprentissage de la création de lames, un savoir-faire ancestral transmis de père en fils.
L’intrigue se complexifie quand le père de Chiro se met à parler avec des poissons rouges, qui semblent lui répondre. Ces poissons, symboles de protection contre le mal et d’attraction de la bonne fortune, ont une place importante dans l’histoire.
Un apprentissage loin d’être ordinaire
Ce qui fait la force de ce premier chapitre, c’est l’approche réaliste du métier de forgeron. Le père de Chiro ne lui cache rien de la réalité de sa profession. Il lui fait comprendre que leurs épées, malgré leur beauté, sont avant tout des outils de mort. Il insiste sur l’importance d’avoir une éthique irréprochable. Chiro, déterminé à suivre les traces de son père, accepte ces conditions.
Une ellipse temporelle qui bouscule le récit
Un bond dans le temps de 38 mois propulse Chiro et son ami Sheba au cœur d’un conflit avec les yakuzas. Les yakuzas, en plus d’être des criminels, sont aussi des sorciers. Ils semblent avoir une emprise sur la ville et ses habitants.
Des combats épiques
Chiro et Sheba, n’écoutant que leur courage, décident de se confronter aux yakuzas. Ils se lancent dans une série de combats haletants. Hokazano démontre ici toute sa maîtrise de l’art du manga, avec des planches dynamiques et détaillées.
Le combat prend une tournure inattendue lorsque Chiro révèle qu’il a imbriqué de la magie dans ses lames, un héritage direct de son père. Il utilise notamment son épée préférée, la dernière que son père a forgée.
Un nouvel antagoniste fait son apparition
Au milieu de ce chaos, un homme mystérieux fait son apparition. Il semble être le chef de l’organisation des sorciers. Son aura et son charisme le différencient du reste des yakuzas. Il promet une suite des événements riche en rebondissements.
Un premier chapitre prometteur
Kagura Bachi nous offre une entrée en matière dynamique et intrigante. Le personnage de Chiro, avec ses doutes et sa détermination, est attachant. Les combats, quant à eux, sont époustouflants.
Ce premier chapitre pose de nombreuses questions. Que s’est-il passé avec le père de Chiro ? Pourquoi Chiro et Sheba se sont-ils lancés dans cette croisade contre les sorciers ? Toutes ces interrogations nous donnent envie de découvrir la suite.
Si Kagura Bachi parvient à maintenir ce niveau de qualité, il a toutes les chances de devenir un incontournable du Shonen Jump. Pour cela, Takiru Hokazano devra continuer à développer son univers et ses personnages, tout en proposant des combats toujours plus spectaculaires.
Alors, Kagura Bachi est-il l’avenir du Shonen Jump ? Seul l’avenir nous le dira. Mais une chose est sûre, ce premier chapitre donne sacrément envie de s’aventurer plus loin dans l’histoire.