Dans un monde où les mythes et les légendes se mélangent à la réalité, les amateurs de vampires et de combats épiques sont aux anges avec l’histoire de la fondation Helsing et de son arme la plus puissante : Alucard. Inspirée de la célèbre œuvre de Bram Stoker, cette histoire nous emmène dans une guerre sans merci entre différents empires, où les frontières entre la fiction et la réalité se brouillent.
Sommaire
La fondation Helsing et la capture de Dracula
Après la défaite de Dracula, alias Vlad l’Empaleur, par Abraham Van Helsing, le célèbre chasseur de vampires anglais, la créature est capturée et contrainte de servir le bras militaire de l’armée britannique : la fondation Helsing. Ainsi, le vampire le plus puissant, Alucard, est utilisé pour se défendre contre les autres attaques de vampires sur le sol britannique.
Au fil des années et des générations, après la mort d’Abraham Van Helsing, c’est sa descendante qui hérite de la gestion de cette organisation. La jeune femme est désormais responsable d’utiliser Alucard pour les intérêts de l’Empire britannique.
Une rivalité avec le Vatican
Dans cet univers, la fondation Helsing entretient une vive rivalité avec le Vatican, qui reproche à la première d’avoir instrumentalisé le pouvoir des vampires pour se défendre. Le Vatican possède également son propre bras armé : l’organisation Iscariot, comme Judas Iscariote, qui a pour arme secrète le père Alexander Anderson, un guerrier redoutable et ennemi juré d’Alucard.
Leur relation complexe est à la fois une fiesta visuelle pour les fans de l’animation et une métaphore de l’amour entre un sado-masochiste et un masochiste. Le plaisir de l’un à infliger la douleur et de l’autre à la recevoir crée une tension captivante tout au long de l’histoire.
L’entrée en scène de l’organisation Millenium
L’intrigue se complique avec l’apparition d’une troisième organisation, nommée Millenium, qui représente une branche radicale et profondément armée du Troisième Reich allemand. Ressuscitée après de nombreuses années, cette organisation cherche à relancer une guerre sans fin, en accord avec l’idéologie fasciste de l’époque.
La promesse d’une guerre totale est un élément central de cette histoire, qui rappelle les discours des dirigeants fascistes du passé. La guerre, la souffrance et la violence sont les objectifs ultimes, sans fin ni victoire.
L’alliance entre le Vatican et Millenium
Dans un retournement de situation, on découvre que le Vatican a secrètement négocié avec Millenium pour utiliser le sang des vampires afin de ressusciter l’armée nazie, mais cette fois-ci sous la forme de nazis vampires. En échange, les membres du clergé du Vatican obtiennent également la vie éternelle.
Cette alliance rappelle des moments historiques troubles, où le Vatican a pactisé avec des régimes autoritaires, comme en témoignent les photos de Hitler saluant le pape. Malheureusement, la corruption semble également toucher l’organisation Iscariot, qui finit par trahir le Vatican en purifiant ses rangs des membres impurs.
Un ultime affrontement entre les trois factions
La série atteint son paroxysme avec un affrontement final entre la fondation Helsing, Millenium et le Vatican. Les trois forces opposées se livrent une lutte acharnée, où les empires et les idéologies s’affrontent sans relâche.
Les vampires sont ici métaphoriquement comparés à des aristocrates qui se nourrissent du peuple pour conserver leur pouvoir et leur richesse. Les empires, quant à eux, sont représentés par des armées toujours plus puissantes, renforcées par les âmes et les richesses volées à leurs victimes.
La victoire du plus grand prédateur
Dans cet univers impitoyable, c’est finalement Alucard qui parvient à vaincre ses ennemis, en utilisant les millions d’âmes qu’il a absorbées au fil des siècles. Tout comme l’Empire britannique, qui s’est imposé grâce à ses conquêtes et aux richesses extorquées aux peuples colonisés, le roi des vampires montre que la puissance et la survie passent par la prédation.
En conclusion, Hellsing nous offre une réflexion profonde sur les rapports de force entre les empires, où la violence et la prédation sont les maîtres mots. Dans un monde en constante évolution, cette histoire nous rappelle que les alliances et les luttes pour le pouvoir sont souvent dictées par notre soif insatiable de domination.