La légende du cinéma d’action, Arnold Schwarzenegger, fait enfin ses premiers pas dans une série télévisée baptisée Fubar, disponible sur Netflix depuis quelques jours. Mais que vaut vraiment cette série composée de huit épisodes ? Décortiquons ensemble ce qui s’annonce comme une véritable catastrophe pour l’acteur autrichien, qui semble avoir atteint ses limites.
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Quand la nostalgie ne suffit pas
Dans Fubar, Arnold Schwarzenegger est mis en scène dans le rôle principal. La série semble vouloir capitaliser sur la nostalgie de ses fans, en faisant comme si l’acteur avait conservé sa carrure et son charisme d’il y a 30 ans. Mais la réalité est tout autre, et cela crève l’écran.
Schwarzenegger, maintenant âgé et boitant, peine à convaincre dans son rôle d’agent de la CIA et super espion alors qu’il grimpe péniblement à la corde ou tente de coller des patates à ses adversaires. Les scènes d’action ne parviennent pas à masquer l’évolution physique de l’acteur, qui nous fait plutôt penser à un vieil éléphant se dirigeant vers le cimetière des pachydermes.
On aurait pu imaginer un scénario qui mette en avant un Arnold vieillissant, acceptant son âge et ses limites. Malheureusement, le show fait comme si l’acteur avait encore 50 ou 60 ans, et le résultat est tout simplement ridicule. Ce faisant, la magie du cinéma, cette capacité à nous faire croire en des univers fantastiques, est complètement brisée.
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Des performances d’acteur décevantes
Outre sa condition physique qui nuit à l’immersion, Schwarzenegger livre ici une performance d’acteur bien en deçà de ce qu’on pouvait attendre de lui. Il semble s’être essayé à un registre comique, singeant un peu Christian Clavier, mais le résultat est catastrophique. On ne croit absolument à aucune de ses répliques, et certaines scènes sont même franchement gênantes à regarder.
La comparaison avec son éternel rival, Sylvester Stallone, est inévitable. L’interprète de Rocky a récemment fait ses débuts dans une série qui embrasse pleinement son âge et sa condition physique. Stallone a clairement réussi son passage au petit écran, montrant au passage qu’il est un excellent comédien.
Dans Fubar, Schwarzenegger est entouré d’autres acteurs, dont Monika Barbaro, qui incarne sa fille. Celle-ci se révèle plutôt convaincante et charismatique, mais elle n’arrive pas à sauver la série du naufrage. Les autres membres du casting, comme Fortune Feimster, Mylan Carter ou Jay Barcel, sont tout simplement insupportables et ne parviennent pas à nous arracher un sourire.
Une série qui ne tient pas la route
Le scénario de Fubar est loin d’être sauvé par la performance manquée de Schwarzenegger. On se retrouve en face d’une sorte de suite de True Lies, version cheap, avec une histoire invraisemblable qui tourne autour de l’agent de la CIA et sa fille ignorant tous deux leur double vie. On est en plein dans les clichés et les rebondissements prévisibles, au point que cela en devient ennuyeux et sans tension.
Les tentatives d’humour sont également ratées, avec des répliques poussiéreuses et une dynamique d’équipe qui ne fonctionne pas du tout. On est loin de la comédie d’action réussie, avec un univers crédible et des personnages attachants. Même la réalisation, plutôt correcte, ne parvient pas à sauver les meubles.
En conclusion : une série à éviter pour les fans de Schwarzenegger
Il ne fait aucun doute que Fubar est une énorme déception pour les fans de l’acteur autrichien. La série est un naufrage complet, en grande partie à cause de l’interprétation décevante de Schwarzenegger, qui semble avoir atteint ses limites en tant qu’acteur. Si vous êtes fan de l’ancien gouverneur de Californie, mieux vaut éviter cette série pour ne pas ternir l’image que vous avez de lui.
Certains pourront peut-être y trouver un divertissement passable, en faisant abstraction de la performance de Schwarzenegger. Mais pour la plupart, Fubar est une série à oublier rapidement et à ranger directement dans la poubelle. Et pour Arnold, il est peut-être temps de songer à la retraite, avant de gâcher davantage son héritage cinématographique.
